Le dépistage personnalisé du cancer du sein

La femme a plus de tissu mammaire que l'homme.

Le risque d'avoir un cancer du sein augmente avec l'âge même s'il peut atteindre des femmes à des âges très différents.

La présence de ces altérations chez une femme accroît le risque de développer un cancer du sein à un âge précoce.

Les personnes porteuses d'une altération génétique constitutionnelle en lien avec le syndrome seins‑ovaires se voient généralement proposer une stratégie de suivi spécifique, basée sur la surveillance et/ou la chirurgie préventive.

Prenez conseil auprès de votre médecin.

L’existence de cancers dans une famille augmente le risque de cancer du sein. Parfois, on ne sait pas exactement si cela est dû au mode de vie, à un facteur héréditaire ou à une association des deux.

Dès 25 ans, il est recommandé de surveiller vos seins !

Vous pourriez avoir besoin d’une surveillance renforcée.

• Évoquez les cancers (cancers du sein, de l’ovaire et autres cancers) qui ont touché les membres de votre famille avec votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme.

• N’hésitez pas à pratiquer tous les mois les gestes d’autopalpation et consultez un gynécologue, une sage-femme ou un médecin généraliste tous les ans pour un examen clinique de vos seins (observation et palpation).

Des études de référence attribuent 17 % des cancers du sein à la consommation d’alcool régulière, même modérée.

Ces moments de convivialité autour d’un verre sont précieux. Pour éviter les lendemains difficiles et limiter les excès :

• Si vous goûtiez aux cocktails sans alcool comme le Virgin Mojito ou le Cosmopolitain ?

• Si vous bousculiez les codes en boudant l’alcool pendant les jours de semaine ou en planifiant chaque semaine des jours sans alcool ?

Pensez-vous aux économies réalisées ?

N’hésitez pas à consulter le sitepour évaluer votre consommation, trouver des conseils, vous faire aider si besoin.

Appuyez-vous sur l’aide d’un professionnel de santé (ligne téléphonique de soutien :médecin de famille, consultation en addictologie…).

• 2 verres par jour maximum ;

• 10 verres par semaine maximum ;

• quelques jours sans alcool chaque semaine.

Le tabagisme, actif ou passif, est associé à une augmentation du risque de cancer du sein.

Vous avez tout essayé pour arrêter de fumer, mais rien n’y fait, vous finissez toujours par craquer.

• Avez-vous essayé le sport ? Une pratique régulière vous aiderait peut-être à rompre définitivement avec la cigarette.

• Il existe aussi des substituts nicotiniques qui peuvent vous aider.

• N’hésitez pas à vous faire accompagner :

  • Faites le point sur vos habitudes et votre motivation pour trouver votre méthode d’arrêt à vous sur Tabac Info Service.

  • Contactez lepour un entretien avec un tabacologue de la ligne Tabac Info Service (service gratuit).

  • Téléchargez une application pour arrêter de fumer.

Avez-vous pensé aux économies réalisées par l’arrêt du tabac ?

Manger de tout en quantité adaptée réduit le risque d’être en surpoids et par conséquent le risque de développer un cancer du sein.

• Consommez plus d’aliments d’origine végétale : fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes.

• Diminuez votre consommation de viande rouge et de charcuterie.

• Privilégiez les plats cuisinés « maison ».

• Choisir des produits de saison.

• Appuyez-vous sur le Nutri-Score.

Le manque d’activité physique favorise le surpoids et serait responsable d’1 cancer du sein sur 5.

Bougez un peu tous les jours peut préserver votre santé ! Pour intégrer de l’activité physique modérée dans votre journée : 

• Montez les escaliers au lieu de prendre l’ascenseur.

• Privilégiez la marche, le vélo, le roller etc. pour les petits trajets quotidiens.

• Inscrivez-vous à un cours de sport avec un(e) ami(e) pour vous motiver de façon régulière (danse, natation, gym…).

• Consulter le sitepour trouver d’autres idées, conseils & outils.

• Allez vous balader avec des amis, en famille... (parc, forêt...).

Un sein est considéré comme dense lorsqu'il est constitué d'une grande quantité de tissus fibreux et glandulaires par rapport aux tissus graisseux.

La densité mammaire peut donc évoluer au cours de la vie en fonction de l’âge, des grossesses, de l’indice de masse corporelle, de la prise de certains traitements, etc.

La mammographie est l’examen de référence pour déterminer la densité mammaire.

En cas de densité mammaire élevée, la sensibilité du bilan d’imagerie à détecter une anomalie est moindre. En effet, la lecture de l’imagerie par mammographie peut être plus délicate ; le radiologue peut donc choisir d’y associer une échographie ou un autre examen complémentaire.

Que vos seins soient fermes ou mous, petits ou volumineux, protégez-les !
Il est important de discuter avec votre radiologue de l'imagerie la plus adaptée pour vous.

Une irradiation du thorax peut augmenter le risque de cancer du sein. 

Cela peut avoir eu lieu dans la jeunesse pour traiter un cancer comme un lymphome hodgkinien par exemple ou encore suite à une radioscopie des poumons ( recherche de primo-infection de la tuberculose).

Il est important de mentionner les lésions atypiques du sein et les biopsies que vous avez eues au professionnel de santé qui vous suit (généraliste, gynécologue, sage-femme) afin d’avoir le suivi le plus adapté à votre histoire personnelle.

Parmi les affections bénignes mammaires, seules celles qui sont associées à la prolifération du tissu mammaire, comme les hyperplasies, font augmenter le risque de cancer du sein. Les femmes atteintes d'une hyperplasie atypique ont 3 à 5 fois plus de risque de développer un cancer du sein. Ces dernières doivent être suivies par leur médecin. Un examen clinique des seins régulier ou une mammographie réalisée chaque année sont recommandés.

Une femme ayant déjà eu un cancer du sein a un risque 3 à 4 fois plus élevé de développer un nouveau cancer du sein qu'une femme du même âge. Il est donc important d’avoir un suivi régulier par un professionnel de santé. 

Le cancer du sein et le cancer de l’ovaire ne sont pas héréditaires dans une grande partie des cas mais il existe des cas de transmission d’une génération à l’autre de modifications génétiques. Certaines mutations génétiques comme BRCA1, BRCA2 sont liées à un risque accru de développer certains cancers dont les cancers du sein ou de l’ovaire chez la femme.

Les traitements hormonaux de la ménopause sont à discuter avec votre médecin.

Si la ménopause est trop invalidante dans votre quotidien, d'autres solutions peuvent être envisagées pour soulager les symptômes de la ménopause :

• phytothérapie ;

• homéopathie ;

• oligoéléments ;

• acupuncture.